La différence de température entre Antsirabe, ville la plus fraiche de Madagascar, et Morondava est importante. Actuellement, la température nocturne à Antsirabe n’atteint pas les 10 degrés alors que cette dernière est de plus de 20 degrés à Morondava. Ici sur la côte spécialement, la pluie manque cruellement. Tout est très sec, il n’a plu qu’à quatre reprises depuis le début de l’année.
Les huit Sœurs de Notre Dame de la Salette de Bermanonga Morondava travaillent non seulement à l’école, mais ces religieuses courageuses se rendent régulièrement besogner dans les rizières de la Communauté. Le riz récolté ne suffit pas uniquement aux besoins du Centre, mais en moyenne dix tonnes sont annuellement vendus. Le fruit de cette vente est précieux pour équilibrer quelque peu le budget. Deux vaches pour jouir d’un peu de lait, quelques porcs et de la volaille permettent d’améliorer également l’autonomie du Centre au niveau alimentaire.
La sécheresse de cette année réduit presque à néant les revenus de la rizière communautaire. Beaucoup de parents d’élèves sont cultivateurs et eux aussi subissent de plein fouet le manque de récolte. L’argent fait défaut et les factures d’écolage ne sont pas honorées. De plus, les vols et l’insécurité augmentent ; les religieuses sont inquiètes d’être victimes d’attaques, le sommeil est léger. Il faut songer à construire un mur d’enceinte autour de la propriété. Un devis est en préparation.
C’est donc une année de « vaches maigres » et difficile pour la Communauté. Mais tout n’est pas sombre ; les panneaux solaires financés par RES permettent une économie substantielle d’électricité publique. Ne plus subir les délestages récurrents de la Jirama, payer des factures fortement allégées et passer les soirées hors de l’obscurité et un cadeau du ciel me confie Sœur Mariane. MERCI à RES de la part de toutes les Sœurs bénéficiaires de cette installation.
Au dispensaire Fanatenana des Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie, Sœurs Dr. Valérie subit les affres de la pauvreté grandissante par les consultations toujours plus nombreuses de bébés malnutris. Heureusement, le lait RES est d’un précieux secours pour tous ces petits innocents. MERCI. Le problème réside encore pour les enfants ayant passé le cap d’un an. Le lait entier fait défaut et les conséquences néfastes sur la santé des petits sont manifestes. Le panneau à l’entrée du dispensaire indique que les portes sont ouvertes à tout le monde, les plus dépouillés sont bienvenus.
La qualité des soins est ici reconnue loin à la ronde, les personnes aisées sont toujours plus nombreuses à se faire soigner, ce qui compense financièrement les consultations sans revenus.
Jusqu’ici, ce dispensaire n’a pas encore bénéficié des médicaments PHI. Les documents exigés pour tirer avantage de cette précieuse aide sont annexés à la présente.
Intentions de prières.
Pour que les nombreuses personnes travaillant par nécessité sept jours sur sept, reçoivent un salaire décent leur permettant de consacrer le dimanche à la prière et au repos.
Amitié
François
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Bermanonga – Soeur Supérieure Mariane
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Bermanonga -la maison des soeurs
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Bermanonga -les batteries de l’installation solaire
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Bermanonga -les 2 vaches de la communauté
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Manantenana – magifique verdure entourant le dispensaire
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Fanantenana – Soeur Valére dans la pharmacie du dispensaire
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Stock de lait – Fanantenana
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Fanantenana – un bébé bien portant grâce au lait en poudre
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Autorisation d’ouverture du dispensaire
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Signature et cachet du cahier des charges