Me voici bien arrivé dans la capitale malgache d’où je vous livre un résumé de mes premières rencontres.
Le premier jour de visite dans la Communauté d’Ambohimirary à Antananarivo me transporte immédiatement face à une réalité déjà bien connue ; la pauvreté et le dénuement d’un grand nombre de Malgaches.
Sœur Angèle et Sœur Lydie m’emmènent dans un quartier pauvre de la ville qu’elles visitent et où elles œuvrent quotidiennement. Une mère de famille vit seule avec ses 7 enfants, son mari docker a été tué sur un chantier éloigné de la capitale. Le décès lui a été communiqué téléphoniquement sans plus de précisions : elle ne l’a plus jamais revu. Sa petite masure de 12,5 m2 où elle vivait avec ses enfants a été emportée par le cyclone du printemps dernier. Ses voisins, également sans le sou, les ont accueillis pendant que la Communauté des Sœurs leurs reconstruisaient une nouvelle demeure. L’offre de quelques tricots confectionnés par des tricoteuses gruériennes leur a donné un peu de baume au cœur.
La solidarité et la générosité ne font jamais défauts dans les populations pauvres pourtant démunis de tout, déclare Sœur Angèle, infirmière.
Si quelqu’un est également généreuse et ne compte jamais son temps au service des plus démunis, c’est bien cette religieuse, Angèle, âgée de 85 ans, infatigable et toujours souriante.
A Andoharanofotsy, autre quartier pauvre de la capitale, le dispensaire récemment construit par la Communauté des Sœurs Carmélites s’avère très fréquenté et apprécié. RES assume une grande part des frais d’achat des médicaments, la majorité des patients consultés n’ayant pas le sou pour se soigner.
Amitié
François