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Ambohijafy : soeur Marie Baptistine avec Frédéric et Aurélie
Aurélie et Frédéric sont bien arrivés de la Réunion avec le sourire à l’heure prévue. Le chemin de retour de l’aéroport en taxi a été rapide, car dans ces embouteillages endémiques le chauffeur a suivi une ambulance qui nous frayait le passage. Eh ho les frissons… !!
La soirée a été consacrée à une première approche des dossiers.
Pas de grasse matinée dimanche matin puisque la procession traditionnelle de Saint Joseph du 1er mai avait été reportée à ce dimanche. A 6 heures la cérémonie débutait avec des chants, des danses tout au long du parcours jusqu’à l’église. Le nombre de fidèles à cette cérémonie, suivie de la messe, a été évalué à environ 3’500 personnes. Impressionnante cette foule en comparaison à la pratique religieuse dans nos contrées européennes. Emouvant également la ferveur et l’ambiance qui régnaient dans cette immense église au son des chants, au rythme des danses. Au niveau organisationnel, on ne se croirait pas en Afrique, tout étant si minutieusement coordonné et précis. Sans trop s’apercevoir, trois heures et trente minutes ont passé avant de revoir le soleil brillé de tout son éclat.
Tana – Foule pour fêter Saint Joseph
Au Centre d’accueil Ananthiaosy où nous logeons, 10 Sœurs, 9 postulantes et 11 aspirantes habitent et œuvrent dans cette grande bâtisse au cœur de la capitale. La demande de lait s’est accrue (+ 160 kg), en raison de l’augmentation d’enfants à l’école et à l’internat. La Communauté projette d’augmenter la surface de terre cultivable et d’élevage située en région périphérique de la ville. Cette bonne initiative permettra à la Communauté d’être toujours plus autonome.
Vue sur le complexe scolaire d’imerintsiatosika
Ce matin lundi, nous partons en direction d’Imerintsiatosika en compagnie de Sœur Marie Baptistine. L’accueil avant l’arrivée au Centre par une haie d’honneur d’une centaine d’enfants nous fait chaud au cœur. Puis c’est dans une salle que se poursuit notre réception par des chants et des danses en notre honneur.
Au milieu de cette campagne à 31 km de la capitale, une magnifique école a été construite en 2010. Un verger de 200 mandariniers produit de beaux fruits pour les enfants de la cantine scolaire. Actuellement plus de 600 élèves fréquentent cette école, dont 200 issus de parents très pauvres incapables de régler les frais de matériel scolaires et d’écolage. Sans la présence de cet institut, un grand nombre d’enfants n’iraient pas à l’école. Ici l’enseignement de qualité ainsi que la transmission de valeurs éducatives solides font déjà la réputation de cet établissement. On y enseigne même l’anglais aux plus grands. Sœur Marie Baptistine songe déjà édifier sur ce beau site une école secondaire. Malheureusement, il y a une ombre au tableau ; les menaces de vols et de brigandages sont de plus en plus vives malgré la présence de 2 gardiens et de chiens. Un projet d’éclairage de l’enceinte du complexe est en cours d’étude.
Imerintsiatosika : Quel accueil !
Vue sur la plaine de l’orphelinat Jean Paul II
Pour terminer cette belle journée ensoleillée, nous nous rendons à l’orphelinat Jean-Paul II érigé voici deux ans sur un magnifique promontoire à la périphérie de la capitale. RES y a financé un puits doté d’une pompe à forte capacité pour remonter l’eau dans le château d’eau situé plusieurs dizaines de mètres en amont. La vingtaine d’orphelines ici présentent ont le sourire, encadrées de façon exemplaire par les religieuses. Ce sont des rescapés ; certaines ont été arrachées de la mort, abandonnées sur des trottoirs ou aux abords de poubelles.
A l’orphelinat Jean Paul II – le bonheur sur les visages
Amitié
François