Depuis quand RES soutient-il les missionnaires par la prière ?
Dès 2008, les soeurs maronites de Sainte Thérèse au Liban ont demandé ce soutien de la prière au RES. Puis un groupe de prières s’est formé en 2011 à Bourg en Bresse (France) pour soutenir des missionnaires au Sénégal qui appelaient constamment à l’aide. Un prêtre, un mari et sa femme, deux autres membres du RES ont pris du temps dans leur quotidien de chrétien pour prier à leurs intentions. Devant l’encouragement des religieuses qui bénéficièrent de ce soutien de prière, le RES a décidé de rendre accessible ce service à tous les missionnaires. Pour mettre en place ce service, a été créée une adresse email : oremus.res@gmail.com
Il suffit aux missionnaires d’envoyer un petit texte donnant les intentions. Ils joignent des détails utiles à la prière, notamment : le contexte de la mission, des photos, quelques détails sur les bénéficiaires, les difficultés qui affectent la mission. Ce peut être une religieuse ou un prêtre qui demande de prier pour lui même ou pour sa communauté, pour une personne pauvre ou pour sa famille, mais aussi et souvent pour le contexte local dans le pays ou pour des calamités naturelles, ou pour une situation familiale ou personnelle qui affecte ce service des pauvres des missionnaires.
Qui peut être Ange Gardien adorateur au RES ?
Tout croyant qui a le désir de lutter contre la pauvreté dans son quotidien par la prière. Les catholiques et les chrétiens peuvent en outre rejoindre une dizaine de membres du RES qui font déjà partie de groupes de prières. Leurs origines sont variées : jeunes ou adultes, célibataires ou bien père et mère de famille, sans emploi ou avec des responsabilités professionnelles, ce sont principalement des laïcs ou encore un prêtre du diocèse de l’Ain (France).
Est-ce que des congrégations religieuses prient pour RES ?
Oui et on peut aussi remercier 3 communautés religieuses qui assurent une veille permanente de prière pour soutenir la mission du RES : les religieuses contemplatives de la communauté Saint-Jean à Romont (France), le monastère du Carmel du Pâquier en Gruyère (Suisse) et la congrégation des Petites Soeurs Missionnaires de la Charité à Madagascar.
Quel est le sens de la prière pour l’aide au développement humain ?
En plaçant dans les louanges d‘un matin le Psaume 76 que nous venons de proclamer, la liturgie veut nous rappeler que le début de la journée n‘est pas toujours lumineux. De même que se lèvent des jours ténébreux, au cours desquels le ciel est couvert de nuages et menacé par la tempête, ainsi, notre vie connaît des journées emplies de larmes et de peurs. C‘est pourquoi, dès l‘aube, la prière devient une lamentation, une supplication, une demande d‘aide. Notre Psaume est précisément une imploration qui s‘élève vers Dieu avec insistance, profondément animée par la confiance, et même par la certitude de l‘intervention divine. Pour le Psalmiste, le Seigneur n‘est pas un empereur impassible, relégué dans ses cieux lumineux, indifférent à notre existence. Cette impression, qui tenaille parfois notre coeur, fait naître des interrogations si amères qu‘elles mettent notre foi à l‘épreuve: “Dieu nie-t-il son amour et son élection? A-t-il oublié le passé, lorsqu‘il nous soutenait et nous rendait heureux?”. Comme nous le verrons, ces questions seront balayées par une confiance renouvelée en Dieu, rédempteur et sauveur. »
Saint Jean Paul II, audience générale du 13 mars 2002