Une rencontre marquante

Le père Effener est un prêtre diocésain, humble parmi les pauvres. Après avoir été vicaire de la cathédrale a gonaives et une formation de théologie morale en France, il est envoyé en mission dans une des villes les plus pauvres de la région de gonaives. Il s’occupe de la gestion de 2 écoles dont une est à 2h de marche pour les élèves. Bien sûr il manque de tout mais peut donner du lait trois fois par semaine grâce aux donateurs du RES.

Il me remet un dossier de demande de financement d’un bâtiment pour accueillir ses paroissiens, élèves et parents. Son projet très détaillé démontre le sérieux de cet homme de Dieu.

Lui-même vit dans une maison vétuste mais il pense d’abord à nourrir ses élèves, à faire des sanitaires digne de ce nom, et à payer la scolarité d’une centaine de familles.

Cet homme a donne sa vie pour Dieu et les plus pauvres, un exemple de gratuité et humilité.

 

Didier

 

Père Effner

Père Effner

 

785 bénéficiaires de soins et d’éducation pour faire grandir l’amour

Départ vers 5h30 du cap pour Gonaïves. Nous traversons la montagne sur une piste défonce.

Après avoir passé le col, une vraie route (la première que je rencontre depuis une semaine) nous descend jusqu’à gonaives.

J’arrive enfin chez les sœurs de st joseph l apparition, sur une colline en plein désert ou rien ne pousse. Le bidonville est sans doute l’un des plus pauvres que j’ai vu avec des murs de parpaings comme maison pour se protéger des scorpions et serpents. Tous ces familles se sont regroupées autour d’une manne providentielle, une communauté de 4 soeurs indiennes pour gérer une école, un centre de nutrition pour les bébés et mères, un centre orthopédique pour les handicapés.

Ces missionnaires sont passé par beaucoup d épreuves avec notamment une tornade en 2004 ou elles ont tout perdu mais st joseph les a toujours protégé. Aujourd’hui elles soignent, éduquent et nourrissent 785 bénéficiaires avec une force pleine de douceur et de joie.

Elles visitent des handicapés, nourrissent les bébés avec leur mère, font construire des maisons pour les plus pauvres (elles ont offert pour noël 3 maisons pour des familles avec handicapés qui vivaient dehors) et éduquent les enfants avec leurs parents. Une autre maison dans la ville propose une formation de couture avec un projet d offrir une machine pour que les femmes puissent vivre de leur production.

Leur charisme, faire naitre et grandir l’amour, comme saint joseph.

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Saint Joseph – Gonaives

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Des enfants heureux d’être à l’école malgré tout.

J’ai vu aujourd’hui une communauté de Sœur ( 4) qui tient une école de 970 élèves avec rien.

Vous me direz que cela en fait une de plus et c’est la réalité.

L’institution salésienne est située à Ounaminthe près de la frontière avec saint Domingue. C’est donc une école très isolée accessible après 2h de route dans une zone marécageuse.

Les enfants ont souvent le ventre vide et les sœurs n’ont pas grand-chose  à leur donner, du riz avec un peu de bananes et du manioc issus du jardin, asséché par le soleil brûlant. Aucune aide humanitaire ne les soulage et 25% des élèves ne peuvent pas payer la scolarité.

Le bâtiment principal menace de s’écrouler et la moitié des salles n’ont pas l’électricité. Les cours d’informatique sont plus théoriques que pratiques {6 ordinateurs vétustes) et la bibliothèque ne contient que le nom. Bref le bilan fait peur mais les élèves sont impeccables et heureux d’être à l’école avec les  sœurs.

Ouanaminthe - mars 2018

Ouanaminthe – mars 2018

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Aidons les soeurs d’Haïti !

Cap  Haitien Mars 2018

Cap Haitien Mars 2018


Pour gagner Cap haïti Il faut prendre un petit avion qui survole montagnes déboisées et rivières asséchées. Sœur Venia m’accueille et nous partons pour l’école Marie auxiliatrice sur une piste entourées de déchets et bidonvilles

Arrivé dans le haut du cap, à flanc de montagnes, une surprise de choc m’attend, 900 élèves me souhaitent la bienvenue dans les chants, danses et  discours. Je réalise combien  le don de lait est important pour eux. C’est au total 1634 personnes qui prennent un verre de lait par jour, parfois comme seule nourriture de la journée car les sœurs ne peuvent donner un repas qu’au primaire.

C’est l’école la plus importante de la région avec comme seule aide le Res et quelques sacs de blé fournis par le PAM, tous les 2 mois.

Les 4 sœurs, filles de Marie auxiliatrice, gèrent à bout de bras l’école et le seul internat pour filles de la région. Sœur Venia me raconte que le gouvernement se plaint même de l’absence des religieuses dans certaines villes sans école.

Il reste 3 mois de stock de lait et les filles de l’internat prient tous les soirs.

La nourriture bien sûr est le premier besoin mais il faut aussi changer les vieux livres de la bibliothèque, les ordinateurs sont vétustes et l’eau n’est pas potable. Il manque aussi un grand bâtiment pour faire des réunions ou spectacles mais le budget serré de 300k€ permet juste de payer le scolarité à 400 élèves.

Ces 4 Sœurs sont admirables mais parfois épuisées par cette tâche immense. Sœur Myrlene, directrice de l’école, enchaine après ses journées bien remplies, la pastorale pour les we, c’est leur travail me dit elle mais avec du soutien c’est moins lourd. Aidons les !

Les héros de la charité – Visite à Haïti

Départ pour Thomazeau avec Edzer, un diacre de 33 ans qui est venu me chercher à Point à pitre.

Après avoir traversé une partie de la capitale nous nous engageons très vite sur une piste défoncée.

Le décor depuis le départ n’est que misère et désolation avec une multitude de gens dehors qui cherche de quoi manger ou gagner quelque monnaie.

Nous arrivons à Thomazeau pour entrer à l’école Ste Anne tenue par 2 prêtres lazaristes et un diacre.

Ici les religieux s’occupent de l’éducation de 300 jeunes de 12 à 18 ans, du social, de la santé et nourrissent même les élèves qui n’ont souvent qu’un repas par jour.

Ils n’ont presque rien à donner, un peu de lait en poudre et de temps en temps du riz avec du thon.

De plus l’eau non potable doit être rendue buvable avec l’ajout de chlore et l’électricité manque parfois.

Enfin, les 25 professeurs ne peuvent pas toujours être payés car les parents sont dans la grande pauvreté.

L’école est pourtant un havre de paix dans cet environnement de bidonville. Tous les élèves ont un uniforme impeccable, c’est leur fierté bien qu’ils aient l’air fatigué..

Le père Dominique se bat chaque jour pour trouver de nouvelles ressources et venir en aide aux plus démunis. De temps en temps il monte dans une ville plus haut dans la montagne pour apporter de l’eau et de la nourriture. Il fait construire une église et une école, là ou les hommes, femmes et enfants sont réduits à des déchets, ayant perdu toute dignité.

Le père Dominique Destiné et tous les missionnaires sont des héros de la charité, là où le gouvernement et forces vives de la nation ont abandonné les leurs.

Didier

Dieu est avec eux. On a crevé sur la route du retour devant un réparateur de pneus, au milieu de l’enfer..

Thomazeau

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Une cantine pour des seniors abandonnés

Este producto es muy bueno gusta mucho a los ancianos y a los participantes del programa.
Se distribuye en el almuerzo como completo con el maíz molido.

Muchas gracias.
Sor C. Iliana Monroig, H.C.
Responsable de la misión

And yet another belated thank you note from the FdC at PaP. This I think the pictures are rare: we seldom see older people benefitting from donations. This is a cantine that gathers forsaken seniors who have no family nor anyone to take care of them. The daughter that runs it, Sr. Martina, is a senior herself.
May God let this amazing generation of missionaries, now mostly in their seventies and eighties, live long! They are an incredible source of wisdom and experience, living human models in values, as opposed to the runway models that our society today admires.

Ignacio De Loizaga – Ange gardien Haiti

Prodiétic, témoignages et remerciements

Depuis quelques années déjà, la firme Prodiétic, offre gracieusement, par l’intermédiaire de RES, quelques tonnes de ses produits alimentaires de haute qualité énergétique aux pauvres les plus démunis.

Voici quelques témoignages, non exhaustifs, de certains bénéficiaires :

“Ce produit m’a fait de bonnes choses, car avant j’avais un peu de problèmes d’estomac, mais en le consommant je me sentais mieux (Aro).

Sœur Suzanne : “Antoinette, fille dénutrie de petite taille, bénéficiaire du produit, se déplaçait au dispensaire en fauteuil roulant. Elle regrettait le dimanche, jour de fermeture du dispensaire. Aujourd’hui, Antoinette marche seule.”

J’aime beaucoup tous les produits Prodiétic car chacun à son propre goût et sa propre contribution à ma santé, vue que je dois travailler dur à la maison et en classe” (Emma).

Sœur Véronique : “tous les élèves aiment beaucoup ces produits et ils vous remercient, nous avec eux. Beaucoup d’étudiants n’ont pas d’aliments complets chez eux, ils viennent à l’école sans manger. Nous en désirons encore si c’est possible. Merci pour votre soutien.”

Sœur Julienne : “l’état de santé de Prisca, jeune adolescente malnutrie, 12 ans, 21 kg, avec de grosses carences alimentaires et des problèmes oculaires, s’est amélioré de façon spectaculaire dès les premiers jours de la prise du produit.”

“Jusqu’ici, aucun effet indésirable n’a été constaté.”

Tuna fish for 600 school children and 75 mothers

Sœurs de St. Joseph de l’Apparition

Dear Guillaume,

Greetings from all of us in Gonaives.

Sorry for the delay in sending you a report of the Tuna fish we received this year. We have received 3 palettes of Fish as it was allotted to us. There was no problem with the reception; it was received in good condition.

This year the Tuna is different and all our beneficiaries they liked the taste of it very much. The Haitians like things in deep colour too, this Tuna is preserved in tomato sauce which is dark red colour and they were delighted.

We are using the Tuna fish for our 600 school children and 75 mothers in the centers and the other teachers, working staff and helpers. This is a big help for us and good nourishing food for all. We would like to say a big thanks to the donors who have provided us this gift. We appreciate this gift and your good will towards all these children and mal – nourished mothers of Haiti.

We are using this fish in the school kitchen where the food is prepared for all the school children and the school staff. We are also using it in the Nutritional Centre kitchen where food is prepared for all the Mothers and other workers of the Centre.

I am sending you the photos of the school kitchen, photos of the Centre Kitchen and other photos of the place here.

I would like to say a big thank you to all of you our guardian angels who are so sensitive to all our needs and the situation here. I felt tremendous joy when you

called me to find out how we were, during Cyclone Irma and Ignacio kept sending messages to ask how we were. You have proved to be good and faithful guardian angels to us. We appreciate that.

The school has reopened on the 4th September and all is going on well. The milk programme is going on well too. Yesterday we had the meeting of the school parents and in spite of the rain during the day we were surprised to see 95% attendance of the parents for the meeting. One of the parent came up to say thanks for providing milk for the school children and how it helps the children coming from poor families who are not able to provide any food for the children before coming to school.

Thanks Guillaume and we appreciate all you do for us.

Lovingly,

Sr. Renee Quadros SJA
Responsible for the Mission of SJA in Haiti.

Des nouvelles du Foyer des Salésiennes de Port-au-Prince (Haïti)

entree-de-lambassade-de-suisse-a-port-au-princeUn des foyers en Haïti qui bénéficient de notre programme de lait fourni par le Département pour le Développement et la Coopération Helvétique est celui des Salésiennes de Port-au-Prince. Le programme est géré par Sœur Agathe Baptiste, la responsable de la Maison Provinciale. Auparavant, c’était Sœur Nicole qui s’en occupait. Bien qu’assez âgée, cela lui tient à cœur de continuer et de travailler avec toute son énergie.

Le 7 septembre, le Stock Physique était de 17 caisses de lait entier et 4 caisses de lait écrémé soit 436 kg. Conformément aux consignes, le stock est sécurisé et conservé dans la cuisine de la Maison Provinciale.

Il y a actuellement 45 orphelines, bientôt 50, qui viennent principalement des campagnes. Etre orpheline d’un père ou de la mère est une condition pour venir ici. Priorité pour les 100% orphelines. Les filles partent après la 9ème année aux Cayes, au Cap, etc. Les sœurs se chargent de les remplacer. L’école fut crée en 1989 avec sœur Nicole. La capacité d’accueil maximale est de 50 filles. Aujourd’hui, on compte 80 personnes au total (comprenant les membres du personnel) qui vivent dans et du foyer.

Les filles de l’internat reçoivent le verre de lait au réveil, avant d’aller à l’école ET un deuxième verre à l’école durant la récréation. Les orphelines se réveillent à 4h15 et ne peuvent pas tenir jusqu’à la distribution à l’école à 10h si elles ne consomment pas un verre de lait à 5h30. « On ne peut pas envoyer les enfants sans rien manger » s’enflamme Sœur Nicole. Elles vont dans la journée dans les écoles des sœurs à Port-au-Prince ou à Pétionville. Le bus fait les voyages. Durant l’été, le centre est fermé en aout. S’il n’était pas possible de donner 2 verres quotidiens aux files, il ne faudrait pas leur donner à l’école mais bien au Foyer. Sœur Nicole me le confirme avec fermeté « ne touchez pas au foyer ! ».

Les besoins du Foyer ne se résument malheureusement pas à l’approvisionnement en lait, les filles ont également une grande nécessité de chaussures, de livres, de nourriture et de médicaments dentaires.

Par Frédéric Boppe, ange gardien en Haïti, présent sur place en septembre 2016

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