Trouvons 1300 euros pour offrir une vie décente à 2 orphelines !

Actuellement, une trentaine de jeunes reçoivent quotidiennement des soins aux Centre de rééducation pour enfants handicapés à Antsirabe géré par les Sœurs Filles de la Charité. Martine et Delphine, jumelles, orphelines, 13 ans, sont ici depuis 3 ans. Leur maman est décédée et leur papa, pauvre, s’occupe de ses trois autres enfants en brousse. Cette durée est anormalement longue en raison de la fragilité extrême des os des jambes de ces deux adolescentes ; les ruptures se succèdent l’une après l’autre. Quel est l’avenir de ces deux sœurs sans intervention médicale ? Le médecin propose l’implant de « clous télescopiques » à chaque jambe. Le problème, c’est le prix de l’intervention qu’ici personne ne peut assumer. Chaque « clou » coûte 850’000 Ariary alors que les frais hospitaliers (équipe médicale, bloc opératoire) s’élèvent à 1’600’000 Ar., soit au total 5’000’000 Ar. (1’300€). L’espoir demeure de trouver les fonds nécessaires pour offrir une vie décente à ces deux orphelines.

Sœur Noëline remercie chaleureusement RES pour l’envoi du lait, ce lait si important pour ces jeunes enfants handicapés en traitement. Les vingt cartons ont été facturés 400’000 Ar. par ECAR, argent précieux pour cette Communauté qui gère un budget très serré.

Sœur Bernadette est la nouvelle responsable du grand Centre des Ursulines à Andraïkiba, village situé à 7 km d’Antsirabe. En effet, plus de 1’300 enfants et étudiants fréquentent les écoles gérées par les religieuses ; école primaire, secondaire, lycée enseignement général et lycée agricole. La catéchèse est enseignée à 1’100 enfants et adolescents alors que 24 aspirantes suivent leur cursus en ces lieux.  Chaque jour, 100 enfants issus de familles très pauvres mangent à la cantine scolaire. Le riz, aliment de base, est consommé à raison de 150 kg/semaine, ce qui représente une part importante du budget de la Communauté. Le jardin potager est vaste et bien entretenu par un jardinier, les Sœurs ainsi que les aspirantes. Cet « auto-approvisionnement » nous aide beaucoup financièrement, me confie Sœur Bernadette. L’entretien des bâtiments est également un souci permanent. La peinture des façades est à renouveler tous les 3 à 5 ans.

Il y a quelques mois, le Père Emeric, présent depuis de très nombreuses années à Madagascar m’informait : « il ne faudrait jamais crépir et peindre les murs, laissé la brique rouge telle qu’elle, naturelle ». La preuve est bien là : des édifices en briques rouges de plus de 40 ans sont toujours magnifiques, sans frais d’entretien jusque là. A bon entendeur….

Un chaleureux merci à RES pour l’achat d’une charrette à Zébus facilitant grandement le transport des produits maraichers cultivés dans les champs d’application pratique du lycée agricole.

Belle semaine

François

 

Antsirabe-viel édifice en briques rouges

Antsirabe-viel édifice en briques rouges

Andraikiba-les aspirantes jardinieres

Andraikiba-les aspirantes jardinieres

Andraikiba-la charrette offerte par le RES

Andraikiba-la charrette offerte par le RES

Andraikiba-sr bernadette-nouvelle supérieure de la communauté

Andraikiba-sr bernadette-nouvelle supérieure de la communauté

Antsirabe-fch-soeur-noeline-martine et delphine handicapées des jambes

Antsirabe-fch-soeur-noeline-martine et delphine handicapées des jambes

Antsirabe-des enfants de la rue

Antsirabe-des enfants de la rue